Table nationale de suivi sur l’implantation de la réforme scolaire
14 février 2001
Le ministère de l’Éducation demande un délai
Québec, le 14 février 2001 – La Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE – CSQ) a accepté de reporter d’une semaine la rencontre de la Table nationale de suivi sur l’implantation de la réforme scolaire qui devait se réunir ce matin. Elle a été informée hier en fin de journée par le sous-ministre Robert Bisaillon, du ministère de l’Éducation, qu’il serait préférable de reporter de quelques jours la rencontre pour permettre au ministère de mieux articuler sa réponse aux propositions mises sur la table en début de mois par la FSE.
Depuis un an, les enseignantes et enseignants réclament du gouvernement qu’il consente les efforts nécessaires pour assurer le succès de l’implantation de la réforme du curriculum, en cours depuis le mois de septembre dans les écoles du Québec. Pour Johanne Fortier, présidente de la FSE, «il est impérieux pour que l’appui du personnel enseignant reste tangible, que les ressources additionnelles nécessaires soient rapidement dégagées. Si nous pouvons témoigner d’une certaine souplesse sur l’échéancier, dans l’espoir de recevoir des réponses plus concrètes, plus réalistes, plus satisfaisantes, nous serons intraitables sur la nature de ces réponses».
La FSE avait identifié des lacunes dans la formation du personnel, un manque de temps pour s’approprier les nouvelles façons de faire, le manque d’interaction chez le personnel enseignant. Une première rencontre de la Table nationale de suivi sur l’implantation de la réforme avait confié à un comité d’explorer différentes formules permettant aux enseignantes et enseignants de se concerter, d’obtenir du soutien et d’échanger sur leurs pratiques. Les pistes syndicales proposées sont capables d’assurer pour les quatre prochaines années l’implantation de la réforme au primaire, à un coût relativement modeste.
Pour information :
Jean Laporte
(418) 649-8888, poste 3107