Semaine de la formation professionnelle et technique
5 novembre 2009
Montréal, le 5 novembre 2009. – En pleine semaine de la formation professionnelle et technique, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et ses fédérations de l’éducation demandent à la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) de faire des efforts supplémentaires pour mieux financer et valoriser la formation professionnelle et technique au Québec.
« La valorisation de la formation professionnelle et technique suppose d’en améliorer les conditions d’accès d’un côté et, de l’autre, de mettre en place les conditions favorisant la réussite. Lorsqu’on met en relation ces données avec celles du décrochage scolaire et des pénuries d’emploi dans les secteurs nécessitant un diplôme d’études professionnelles (DEP) ou un diplôme d’études collégiales techniques (DEC), on constate l’importance d’investir dans la formation professionnelle et technique. Ceci est d’autant plus urgent avec les réalités économiques actuelles qui amènent un grand nombre de travailleuses et de travailleurs à se réorienter ou à suivre du perfectionnement », ont souhaité les nombreux représentants de la CSQ et de ses fédérations interpellés par cette importante cause.
Celles-ci sont la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation (FPPE-CSQ), la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), la Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ), la Fédération du personnel de soutien de l’enseignement supérieur (FPSES-CSQ), et la Fédération du personnel professionnel des collèges (FPPC-CSQ).
Favoriser l’accessibilité à la formation professionnelle et technique
Selon les représentants syndicaux, l’accessibilité des élèves à la formation professionnelle (FP) et technique peut être favorisée par un meilleur soutien financier et par l’ajout, en nombre suffisant, de ressources en orientation, information scolaire et professionnelle. De plus, les frais divers empêchent la participation d’un certain nombre d’élèves à la formation professionnelle et technique. Les coûts d’achat de matériel peuvent aussi être un frein. Le développement de services de garde en formation professionnelle et dans les cégeps pourrait également favoriser les élèves avec une jeune famille.
Par ailleurs, il est actuellement très difficile pour un adulte de s’inscrire en formation professionnelle et technique à temps partiel. De plus, les règles de financement offertes pour la formation technique réintègrent l’offre et ne favorisent en rien une large accessibilité. « C’est d’autant plus vrai que la situation économique permettrait à bon nombre de travailleuses et de travailleurs d’obtenir un diplôme ou une attestation », soulignent les représentants syndicaux.
Un financement accru des petites cohortes
Dans les régions éloignées, il est important de faciliter le financement des petites cohortes afin de favoriser une accessibilité accrue à la formation professionnelle et technique et de maintenir les programmes dans les régions.
« Cela est d’autant plus important que les baisses du nombre d’étudiantes et d’étudiants sont parfois conjoncturelles. Elles ne doivent pas mener à la fermeture temporaire des programmes et ainsi risquer de perdre l’expertise d’enseignantes et d’enseignants », ont conclu les porte-parole.
Profil des organisations
La CSQ et ses fédérations représentent près de 170 000 membres, dont près de 100 000 font partie du personnel de l’éducation. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.
Renseignements :
Dany St-Jean
Attaché de presse CSQ
Cell. : 514 212-5457
st-jean.dany@csq.qc.net
Sylvie Lemieux
Attachée de presse FSE
Cell. : 418 563-7193
lemieux.sylvie@csq.qc.net