quité salariale des profs

14 février 2002

Une Saint-Valentin qui s’affiche

Québec, le 14 février 2002 – En cette journée de la Saint-Valentin, les enseignantes et enseignants tiennent à rappeler au gouvernement qu’il ne saurait prétendre assurer l’équité salariale à l’ensemble de son personnel en continuant de la dénier aux enseignantes et enseignants. Des milliers de pancartes disposées tôt ce matin sur le parterre de l’Assemblée nationale et aux abords des ponts d’accès à l’Île de Montréal le rappelleront aussi aux Québécoises et Québécois.

« Le rangement 20, à 90 %, on l’a sur le coeur », c’est le message cru que les enseignantes et enseignants membres de la Fédération des syndicats de l’enseignement lancent aujourd’hui au ministre de l’Éducation, Sylvain Simard et au président du Conseil du trésor, Joseph Facal.

Dans son rapport à la Commission de l’équité salariale, le Conseil du trésor, le 21 novembre dernier préconisait qu’au titre de l’équité salariale, les enseignantes et enseignants devaient se voir attribuer le rangement 20, plutôt que le rangement 21 comme le soutenaient les évaluations syndicales, et dans une proportion de 90 %, pour tenir compte, prétextait le gouvernement, des heures de travail moindres effectuées par le personnel enseignant, en comparaison avec les autres travailleurs de l’État.

On sait que toutes les études, comme les experts appelés à les valider, fixent la semaine de travail enseignante à plus de 40 heures, à parité, sur une base annuelle, avec les autres professionnels du secteur public. Par ailleurs personne n’a encore vu le début de l’étude que le gouvernement invoque pour prétendre le contraire.

Les enseignantes et enseignants, en appui à leur revendication pour se voir appliquer correctement la Loi sur l’équité salariale, boycottent depuis le début de janvier les sorties éducatives et les activités parascolaires. Les réunions hors horaire étaient boycottées depuis le 20 novembre, et il y a gel du développement de la réforme depuis le 22 novembre.


Johanne Fortier, présidente de la FSE, invite les représentants gouvernementaux à faire diligence pour répondre avec la considération qu’elle mérite à la proposition syndicale qui a été soumise la semaine dernière qui démontre que la reconnaissance de la durée à 100 % coûterait moins cher que les évaluations que le gouvernement en a faites jusqu’ici.

Pour information : Jean Laporte, attaché de presse de la FSE (418) 563-7193 (cell.) (418) 649-8888, poste 3107

Note : Des images de l’événement accompagneront, en haute et basse définition, ce communiqué sur le site Web de la CSQ : http://www.csq.qc.net

Elles sont téléchargeables, sans frais, libres de droit pour une publication, avec mention de l’auteur, Clément Allard.