Propos déplacés du ministre de l’Éducation
30 août 2004
Un mauvais signal de la part du ministre »
Québec, le 30 août 2004 – La présidente de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), Mme Johanne Fortier, s’est dite très déçue des propos du ministre de l’Éducation, M. Pierre Reid, qui tente de remettre en question le professionnalisme des enseignantes et enseignants afin de camoufler sa propre incapacité à solutionner les problèmes soulevés par l’implantation de la réforme.
« Si c’est le seul mot de soutien et d’appui que le ministre a à notre endroit pour la rentrée, c’est complètement raté. Le professionnalisme des enseignantes et enseignants se manifeste tous les jours au travail, tant dans le dévouement dont ils font preuve que dans l’encadrement constant dont bénéficient les élèves. L’élément central revendiqué par les enseignantes et enseignants dans les négociations en cours est justement celui de permettre un soutien accru aux élèves en difficulté », a déclaré
Mme Fortier.
« D’autre part, les enseignantes et enseignants ont toujours à cœur la réussite du plus grand nombre. Nous questionnons actuellement différents éléments de la réforme, qui pourraient justement avoir pour conséquence le rabaissement des exigences, ce avec quoi nous nous inscrivons en faux. Le ministre de l’Éducation envoie un bien mauvais signal à tous ceux et celles qui œuvrent au quotidien dans nos salles de classe », a déclaré Mme Johanne Fortier.
Mme Fortier dit espérer que le ministre de l’Éducation soit davantage à l’écoute des besoins et des réalités des principaux artisans du système d’éducation québécois.
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