Négociations 2015 – Pour la FSE (CSQ), pas question de renvoyer notre système d’éducation à l’époque des Filles de Caleb !
14 janvier 2015
C’est à bord d’un cortège de calèches sorti tout droit d’une époque que les représentantes et représentants de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE‑CSQ) se sont présentés devant les bureaux du Comité patronal de négociation (CPN), ce matin, pour le début des séances de négociation entre le personnel enseignant et le gouvernement du Québec.
Une cinquantaine d’enseignantes et d’enseignants de la région, dont plusieurs étaient vêtus de costumes d’époque, accompagnaient la présidente de la FSE, Mme Josée Scalabrini, et l’équipe de négociation de la FSE à bord du convoi.
« L’offre faite par le gouvernement au personnel enseignant en décembre dernier a été reçue comme une gifle en plein visage par nos membres. Ils ont l’impression qu’on veut les faire retourner plusieurs décennies en arrière. Encore une fois, on demande aux enseignantes et enseignants de porter l’école à bout de bras, d’en faire plus avec moins. Avec ses propositions d’une autre époque, le gouvernement compromet sérieusement la mission première de notre système d’éducation qui est de favoriser la réussite de tous les élèves », a expliqué la présidente de la FSE, Mme Josée Scalabrini.
« En plus de vouloir faire porter au personnel enseignant le poids des mesures d’austérité qu’il impose à notre système d’éducation, le gouvernement actuel veut aussi réduire considérablement l’autonomie professionnelle des enseignantes et enseignants. On est bien loin de la revalorisation de la profession enseignante souhaitée par nos membres aux quatre coins du Québec. C’est clair qu’on ne laissera pas le gouvernement nous ramener à l’époque d’Émilie Bordeleau », a ajouté Josée Scalabrini.
Plusieurs parallèles peuvent effectivement être tracés entre les demandes du gouvernement et la classe d’Émilie Bordeleau, dans la célèbre télésérie Les filles de Caleb. Mentionnons notamment la présence d’élèves de plusieurs niveaux, le ratio maître-élèves élevé et le manque de services aux élèves en difficulté.