« Les 40 heures de l’équité »
2 mai 2002
Des bureaux de la Commission de l’équité salariale occupés à Montréal
Québec, le 2 mai 2002 – Une vingtaine d’enseignantes et d’enseignants de la région montréalaise, avec le soutien de la Fédération des syndicats de l’enseignement (CSQ) dont ils sont membres, occupent depuis quelques minutes des bureaux de la Commission de l’équité salariale, à Montréal, au 7e étage du 500 boul. René-Lévesque Ouest.
Cette occupation pacifique et non violente veut témoigner de l’exaspération des enseignantes et enseignants qui attendent toujours que leur soit pleinement reconnue toute la durée de leur travail, dans le processus d’équité salariale, en cours depuis plusieurs années. Les enseignantes et enseignants qui ont investi ces locaux gouvernementaux veulent aussi attirer l’attention sur les vigiles qui débutent ce soir, et sur les rassemblements de Québec et Montréal qui auront lieu samedi à 13 h 30, au Parc Jeanne-Mance et au Parc de la Francophonie, dans le cadre des « 40 heures de l’équité ».
Pour la présidente de la FSE, Johanne Fortier, les enseignantes et enseignants font leur 40 heures par semaine, le gouvernement doit le reconnaître, sans tenter d’alourdir une tâche déjà plus que complète. La proposition que le gouvernement s’est engagé à présenter incessamment devra donc ne pas alourdir la tâche enseignante, respecter l’autonomie professionnelle des professeurs et s’inscrire dans les paramètres de l’enquête conjointe de 1996. Cette enquête visait à évaluer la valeur de l’emploi enseignant, et vérifier que les enseignantes et enseignants travaillaient au moins aussi longtemps, sur une base annuelle que leurs collègues des secteurs public et parapublic à qui le processus d’équité salariale devait les comparer. Cette démonstration a été faite et refaite.
Rappelons que cette question, pour les enseignantes comme pour les autres femmes de la société, constitue un enjeu majeur. Les femmes seront-elles un jour payées à salaire égal pour un travail équivalent, comme le prescrit la Loi sur l’équité salariale, dont les effets tardent à se faire sentir.
Le vice-président de la FSE, Raynald Bellerive, est disponible, dès maintenant, sur les lieux de la vigile, dans le petit parc qui fait face au 500 boul. René-Lévesque Ouest, pour commenter cette nouvelle action de revendication des enseignantes et enseignants.
Pour information :
Jean Laporte
Attaché de presse de la FSE
Cell. : (418) 563-7193