La FSE-CSQ et l’APEQ signent les ententes nationales

8 juin 2024

La Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) et l’Association des enseignantes et enseignants du Québec (APEQ) ont procédé aujourd’hui à la signature, avec la partie patronale, de l’entente nationale sur les conditions de travail des enseignantes et enseignants qu’elles représentent. Son entrée en vigueur est demain, le 9 juin, ce qui permet de préparer dès que possible la prochaine année scolaire. Le gouvernement doit également verser aux enseignants les augmentations salariales rétroactives au 1er avril 2023 dans les 60 jours suivant la signature officielle, ce qui veut dire au plus tard à la mi-août.

« Nous tenons à remercier et à féliciter nos équipes de négociation qui, fortes de leur expérience, ont travaillé sans relâche en évitant les écueils toujours présents dans ce genre d’exercice », ont souligné Josée Scalabrini, présidente de la FSE-CSQ et Steven LeSueur, président de l’APEQ.

Rappelons que l’entente de la FSE-CSQ et de l’APEQ comporte notamment la bonification des échelons 1 à 15 de l’échelle salariale, à laquelle il faut ajouter, pour tous, les paramètres généraux de 17,4 % sur 5 ans négociés à la table centrale. On y trouve aussi 74 M$ en soutien pour la composition de la classe et plusieurs mesures afin d’alléger la tâche, comme la possibilité de faire du télétravail lors du quart des journées pédagogiques, l’ajout d’aides à la classe et la reconnaissance automatique d’une heure d’encadrement minimum par semaine dans la tâche éducative pour tous les enseignants du primaire, non inscrite à l’horaire.

Bien que ce règlement présente des avancées intéressantes, tant la FSE-CSQ que l’APEQ conviennent que du travail reste à faire au regard de l’amélioration des conditions d’exercice du personnel enseignant.

« Nous avons fait ce chemin grâce à l’extraordinaire mobilisation des enseignants et de la solidarité du Front commun. Maintenant, la FSE-CSQ poursuivra son travail avec une

offensive pédagogique et professionnelle pour alléger la tâche et revoir la composition de la classe par d’autres voies que celles de la négociation », a ajouté Mme Scalabrini.

Les négociations du Nord qui s’éternisent

La FSE-CSQ et l’APEQ tiennent à dénoncer les délais particulièrement longs des négociations pour les enseignantes et enseignants de l’Association des employés du Nord québécois (AENQ-CSQ).

« Considérant l’immensité des besoins dans les établissements scolaires du Nord québécois, il est nécessaire de hâter le pas afin de répondre rapidement aux importantes problématiques qui ont un impact à la fois sur les conditions de vie et d’exercice du personnel et sur les conditions d’apprentissage des élèves », ont rappelé Mme Scalabrini et M. LeSueur.