Forum canadien sur l’éducation publique – Une présence active de la FSE (CSQ) pour discuter de santé mentale et de stress dans les écoles
12 juillet 2016
Depuis hier et pour toute la journée encore, la présidente de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), Mme Josée Scalabrini, participe activement au Forum canadien sur l’éducation publique, qui se tient à Montréal. Le thème en est « Le bien-être à l’école : passons à l’action! », un sujet qui trouve un fort écho dans les écoles québécoises et chez le personnel enseignant. De nombreux conférenciers aborderont plusieurs facettes de ces problèmes.
Ce forum, organisé par la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (FCE), sera suivi cette semaine par l’assemblée générale annuelle de la FCE, dont l’hôte est l’Association provinciale des enseignantes et enseignants du Québec (APEQ‑QPAT), et qui portera également sur le bien-être dans les écoles.
C’est donc toute la semaine que de nombreux intervenants et intervenantes échangeront sur les questions de la santé mentale des élèves, mais aussi de celle du personnel enseignant. Divers aspects seront mis en lumière, par exemple l’impact des nouvelles technologies et d’Internet, l’anxiété provoquée par les diverses questions identitaires, ou encore le stress lié à l’insécurité alimentaire et économique des élèves. Les participantes et participants examineront des moyens de surmonter ces défis collectifs.
« Il va de soi qu’à travers tous ces enjeux qui nous interpellent, nous rappellerons l’important degré de stress des enseignantes et enseignants québécois, qui doivent composer au quotidien avec les conséquences désastreuses des compressions, l’insuffisance des ressources pour les soutenir auprès des élèves, sans compter l’absence de reconnaissance et d’appui de la part du Ministère. Le personnel enseignant vit directement la pression de performer davantage dans le contexte d’une charge de travail qui ne cesse de croître. Ce n’est pas pour rien que le taux d’abandon de la profession est si important dans les premières années de pratique. Pourtant, l’école publique québécoise est un véritable milieu de vie où tous doivent pouvoir s’épanouir. Voilà pourquoi l’éducation a urgemment besoin de tous ses moyens pour poursuivre sa mission », a précisé Mme Scalabrini.