Équité salariale des enseignantes
20 novembre 2001
La FSE solidaire de l’Alliance
Montréal, le 20 novembre 2001 – Bien que la grève de trois jours des enseignantes et enseignants de l’Alliance des professeures et professeurs de Montréal ne s’inscrive pas au plan d’action national de la Fédération des syndicats de l’enseignement, retenu lundi à Québec, la direction de la FSE tient à se solidariser avec le geste de protestation des professeurs montréalais.
Pour la présidente Johanne Fortier, de la Fédération des syndicats de l’enseignement, le gouvernement doit comprendre qu’il ne s’agit là que d’une manifestation plus musclée du ras-le-bol qui affecte l’ensemble des enseignantes et enseignants du Québec, et d’une réaction compréhensible aux propos provocateurs qui leur sont tenus, comme à leurs collègues de tout le Québec, sur l’ampleur de leur tâche.
Plutôt que d’attribuer à l’Alliance un retard de trois jours dans les pourparlers, comme l’a fait aujourd’hui sans vergogne le ministre de l’Éducation, les porte-parole gouvernementaux devraient plutôt s’employer à rattraper sans tarder les délais qu’ils imposent depuis ses débuts au dossier de l’équité salariale des enseignantes, entrepris, faut-il le rappeler, il y a neuf ans. À la veille de l’échéance du 21 novembre, il n’est pas trop tôt pour reprendre illico les pourparlers.
Rappelons qu’à compter de jeudi l’ensemble des enseignantes et enseignants seront en appui au plan d’action de leur fédération syndicale, et en action dans leurs milieux de travail.
Pour information :
Jean Laporte
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