Commission scolaire des Monts-et-Marées
28 novembre 2006
Pour sauver les écoles et les villages
Québec, le 28 novembre 2006. — À quelques heures d’une réunion de la Commission scolaire des Monts-et-Marées, qui scellera peut-être le sort de quatre écoles primaires et de six écoles secondaires, la Fédération des syndicats de l’enseignement (CSQ) tient à manifester qu’à l’instar de son syndicat local, le Syndicat de l’enseignement de la région de la Mitis, elle s’oppose vivement à ces fermetures d’école.
Les bénéfices escomptés trop minces et les inconvénients trop importants nous incitent à dénoncer le projet de la commission scolaire, qui voudrait fermer les écoles de Grosses-Roches, St-Jean-de-Cherbourg, Ste-Irène et Albertville et rapatrier à Matane, à l’école Marie-Guyart, les élèves des écoles secondaires de Baie-des-Sables, St-Ulric, Ste-Félicité, Les Méchins, St-Adelme et St-René.
Pour Johanne Fortier, présidente de la FSE, « les services offerts n’ont pas à être absolument identiques pour être équitables », contrairement à la prétention de la commission scolaire, et les économies escomptées et gonflées par la commission scolaire ne doivent pas être le seul critère pour déterminer si une école, et éventuellement un village, doit fermer.
Nous savons que le programme québécois pour la dernière école de village peut éviter l’adoption de ce type de mesures qui occasionne en outre des déplacements importants aux élèves.
Si la FSE n’est pas favorable à la prolifération des classes à plus d’une année d’études, notamment dans les grands centres, elle convient qu’elles ont leur pertinence et leur utilité quand il s’agit de sauvegarder les services aux petites communautés.
Nous interpellons aujourd’hui la commission scolaire pour qu’elle pèse correctement les conséquences de sa décision et le ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport pour qu’il intervienne, dans l’esprit de soutenir les régions et les petites communautés.
Nous saluons enfin la solidarité régionale qui se manifeste autour de ce dossier et la qualité du mémoire présenté par le Syndicat de l’enseignement de la région de la Mitis qui fait la démonstration qu’il est possible, souhaitable et raisonnable de maintenir ces écoles.
Profil de la FSE
La Fédération des syndicats de l’enseignement est affiliée à la Centrale des syndicats du Québec. Elle est formée de la plupart des syndicats d’enseignantes et d’enseignants de commissions scolaires du Québec. Elle négocie en cartel avec l’Association provinciale des enseignantes et enseignants du Québec, son pendant vis-à-vis des commissions scolaires anglophones. Elle compte près de 70 000 membres.
Pour information : Jean Laporte, attaché de presse de la FSE
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