Campagne de valorisation de la formation professionnelle et technique

26 octobre 2004

Avant toute chose, le ministre de l’Éducation doit faire connaître ses orientations

Montréal, le mardi 26 octobre 2004 – La Centrale des syndicats du Québec (CSQ), la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) et la Fédération des enseignantes et enseignants de cégeps (FEC-CSQ) sont d’avis que les efforts déployés par le ministre de l’Éducation pour valoriser les métiers et les professions issus de la formation professionnelle et technique seront un déplorable coup d’épée dans l’eau si le ministre de l’Éducation ne clarifie pas préalablement ses intentions et ses orientations.

« Depuis le Forum sur l’avenir de l’enseignement collégial, tenu en juin dernier, un flou artistique et malsain règne sur l’avenir de la formation professionnelle et technique. Le ministre de l’Éducation doit cesser d’entretenir la confusion s’il veut attirer des étudiantes et des étudiants vers ces formations de très haut niveau », a déclaré M. Réginald Sorel, président de la FEC-CSQ.

En effet, le ministre de l’Éducation a affirmé à la clôture du forum que le statu quo était inacceptable en ce qui a trait à la formation professionnelle et technique et que les choses allaient changer à la pièce, selon les initiatives locales. Depuis ce temps, des projets-pilotes foisonnent dans toutes les régions, dépassant les questions d’arrimage et de passerelles entre les programmes, allant même jusqu’à la fusion entre les ordres d’enseignement.

« Il est temps pour le ministre de l’Éducation de mettre un peu d’ordre dans ce fouillis et de donner une direction claire à ses réseaux quant au maintien des structures en place. Il faut éviter à tout prix le piège de l’abaissement des exigences afin de s’assurer du maintien de la qualité des diplômes offerts en formation professionnelle et technique », a ajouté la présidente de la FSE-CSQ, Mme Johanne Fortier.

« Quand on veut valoriser la formation professionnelle et technique, il importe de souligner la contribution de celles et de ceux qui oeuvrent au quotidien pour permettre la réussite du plus grand nombre, de saluer l’excellence et la constance des efforts de celles et de ceux qui se consacrent avec passion à l’enseignement et à l’apprentissage d’un métier ou d’une profession. Si le ministre respectait davantage celles et ceux qui portent les réseaux sur leurs épaules en leur donnant l’heure juste, il contribuerait concrètement à valoriser ces champs de formation », a tenu à souligner
Mme Jacinthe Côté, vice-présidente de la CSQ. Mme Côté a tenu ses propos également au nom des quatre autres fédérations du réseau public de l’enseignement affiliées à la CSQ, soit : la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec (FPPE), la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS), la Fédération du personnel de soutien de l’enseignement supérieur (F.P.S.E.S) et la Fédération du personnel professionnel des collèges (FPPC).

Sources :

Sylvie Lemieux, attachée de presse de la FSE-CSQ, (418) 649-8888, poste 3151

Isabelle Gareau, agente d’information CSQ, (514) 356-8888, poste 2139