Un examen de français uniforme ?

21 octobre 2003

Oui, mais…

La Fédération des syndicats de l’enseignement a été appelée à commenter abondamment, le lundi 20 octobre, une nouvelle à la une du Journal Le Devoir, rapportant que le ministre de l’Éducation avait demandé aux universités québécoises de préparer un test uniforme pour s’assurer que les futures enseignantes et futurs enseignants aient bien une connaissance suffisante du français.

Le sens des interventions de la FSE a été de se dire plutôt d’accord avec un tel projet, mais seulement dans la mesure où :

– il remplacerait les autres tests préparés par les universités ou les commissions scolaires, plutôt que de s’y ajouter ;
– il serait administré tôt pendant les études des futures enseignantes et futurs enseignants, pour leur permettre de combler les lacunes possiblement décelées ;
– il aurait donc pour fonction d’aider les futurs professeurs plutôt que de les sanctionner ou les écarter d’office de la profession
– le niveau du test serait adapté aux exigences de l’emploi.

Par ailleurs la porte-parole de la FSE, la présidente Johanne Fortier, si elle a indiqué favoriser un certain ménage dans le foisonnement des tests administrés à divers paliers, et dans la façon dont ils sont gérés, n’a pas souscrit à l’idée d’une dégradation de la qualité du français des enseignantes et enseignants, bien au contraire. Elle a plutôt rappelé le bon classement des élèves québécois aux tests internationaux.

Jean Laporte
Attaché de presse FSE
(418) 563-7193 (cell.)