Attentat à Québec: un acte d’une infinie tristesse
30 janvier 2017
L’horreur a frappé une fois de plus. Cette fois, c’est à Québec, une ville d’ordinaire paisible, pacifique, ouverte. C’est le souffle coupé que nous offrons nos plus sincères condoléances aux familles et aux amis des victimes de cet attentat insensé. Notre émotion est vive, notre solidarité est entière.
Nous sommes toujours affectés par les gestes barbares qui se produisent trop souvent dans les capitales du monde. Mais ce matin, nous sommes particulièrement bouleversés, car c’est chez nous qu’on a agi sous le coup de la haine. C’est dans notre ville, dans nos rues, auprès de nos amis, voisins et collègues de la communauté musulmane. S’en prendre à nos amis, c’est s’en prendre à ce qui fait partie de nous.
Aujourd’hui, nous sommes tous frères et sœurs devant ce geste inqualifiable qui ne nous représente pas, et qui ne doit jamais nous définir aux yeux du monde. Plus que jamais nous devons garder ouverts les chemins du dialogue, au-delà de toutes les différences.
Cela commence à l’école, qui est un des premiers lieux où l’on découvre les autres. N’oublions jamais que, comme le disait Mandela, l’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde. Puissions-nous aller l’un vers l’autre et nous recueillir ensemble, dans le respect et, surtout, dans la paix.
Josée Scalabrini
Présidente de la FSE