Semaine des enseignantes et des enseignants 2016 – Respecter l’expertise enseignante et réinvestir en éducation
8 février 2016
À l’occasion de la Semaine des enseignantes et des enseignants, la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) souhaite remercier et féliciter le personnel enseignant pour son engagement quotidien exceptionnel, particulièrement au cours des derniers mois, qui ont été marqués par la négociation nationale de leur convention collective.
Le thème de la Semaine, qui se tient cette année du 7 au 13 février, est Pour nos jeunes, pour nous tous, merci d’être là ! Pour la présidente de la FSE, Josée Scalabrini, le thème de cette année est particulièrement bien choisi dans le contexte actuel.
« Oui, tous les jours, les enseignants sont là, pour les jeunes et pour nous tous. Ils ont mené un combat de tous les instants en négociation. Ils ont consolidé et même bonifié leur contrat de travail, protégeant du même coup des éléments importants des conditions d’apprentissage des élèves, comme la taille des groupes et les services aux élèves en difficulté. Par leur mobilisation et leur engagement, ils ont freiné l’entreprise de déconstruction de leur convention collective à laquelle souhaitait se livrer le gouvernement », explique Josée Scalabrini, présidente de la FSE.
Les enseignantes et enseignants de la FSE poursuivront le combat pour un réinvestissement en éducation. Tant et aussi longtemps que le gouvernement n’agira pas concrètement pour démontrer qu’il fait de l’éducation publique une réelle priorité, il trouvera la FSE et la CSQ sur sa route. Appuyés par de nombreux parents, travailleurs et personnalités publiques du Québec, les enseignantes et enseignants ont rappelé au gouvernement que l’éducation est une grande priorité de la population québécoise.
« Maintenant, le gouvernement doit comprendre qu’en faisant de l’éducation une priorité, il doit y réinvestir et s’y réinvestir comme État, et il doit le faire en consultant ceux qui font l’école tous les jours, de même qu’en respectant l’expertise et l’autonomie des enseignants », de conclure Mme Scalabrini.