La FSE et la CSQ présentes au 5e Sommet international sur la profession enseignante
28 mars 2015
La présidente de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), Mme Josée Scalabrini, et la deuxième vice-présidente de la Centrale des syndicats du Québec, Mme Line Camerlain, seront présentes au 5e Sommet international sur la profession enseignante, qui se tiendra à Banff, en Alberta, les 29 et 30 mars prochains. L’événement se déroulera sous le thème de la mise en œuvre des politiques et des pratiques efficaces en enseignement.
L’événement est organisé par le Conseil des ministres de l’Éducation (Canada) [CMEC] et Partenariat en Éducation, en collaboration avec l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et l’Internationale de l’Éducation (IE). Les discussions du Sommet porteront tant sur la profession enseignante que sur les politiques et les pratiques en éducation. Il sera notamment question du sentiment d’efficacité du personnel enseignant et de l’innovation dans les salles de classe, qui, de l’avis de la FSE, doit partir des enseignantes et enseignants à la base et non être imposée par les directions ou le ministère.
« Dans un contexte de compressions majeures, nous allons exprimer notre ras-le-bol d’en faire toujours plus avec moins. Les enseignantes et enseignants ont surtout besoin de temps, de soutien et de services pour améliorer leur travail. Dans le même sens, nous allons plaider en faveur de l’amélioration des conditions d’enseignement, que ce soit la taille des groupes, les services aux élèves, la lourdeur de la tâche ou la précarité, qui sont, dans les faits, les conditions d’apprentissage des élèves. Nous allons également signifier toute l’importance de valoriser et de respecter l’expertise du personnel enseignant dans ses choix pédagogiques et professionnels et dans sa capacité à faire réussir les élèves. Quand on valorise la réussite des élèves, on doit valoriser les enseignantes et enseignants qui y travaillent tous les jours », a déclaré Josée Scalabrini.
« Nous en profiterons pour interpeller les gouvernements qui se déresponsabilisent de plus en plus devant les inégalités sociales, qui sont l’une des principales causes de l’échec scolaire, en faisant porter le poids de la réussite sur les épaules des enseignantes et enseignants, faute d’y ajouter les ressources requises. Nous nous assurerons également de placer les enjeux liés à l’organisation du réseau dans son ensemble, par exemple le rôle joué par le personnel enseignant à la formation professionnelle et à l’éducation des adultes, de même que l’impact de la concurrence en éducation et de la gestion axée sur les résultats », a ajouté Line Camerlain.
La Centrale des syndicats du Québec est membre de l’Internationale de l’Éducation.