Le réseau scolaire de la CSQ fait connaître ses priorités
31 octobre 2014
Les trois fédérations du réseau scolaire de la CSQ (FSE, FPSS et FPPE) ont fait connaître, vendredi à Québec, leurs demandes pour la négociation nationale qui débute.
Parce que la tâche du personnel enseignant est de plus en plus lourde, les enseignantes et enseignants de la FSE demandent que l’on tienne compte de la taille des groupes, mais aussi de leur composition, en considérant la présence et l’intégration des élèves en difficulté et la quantité des services qui leur sont offerts.
« On souhaite avoir plus de temps à consacrer à chacun de nos élèves, pour pouvoir faire de la prévention et du dépistage, et intervenir rapidement et efficacement auprès des plus vulnérables », a précisé Mme Josée Scalabrini, présidente de la FSE.
« De plus, nous voulons que soit reconnue notre autonomie professionnelle et améliorer plusieurs composantes de notre travail. Il s’agit de nous donner les outils pour remplir les diverses fonctions de la tâche enseignante, en reconnaissant notre expertise et nos compétences. Par exemple, nous demandons, entre autres choses, à nous réapproprier le contenu de nos journées pédagogiques », a–t-elle ajouté.
« Parce que nous croyons en notre relève et en notre avenir, nous estimons important de diminuer la précarité afin de rendre notre profession plus attractive et capable de retenir en poste les candidats qui s’y présentent pour faire carrière. Nous pensons également à des mesures de conciliation travail-famille, ou encore d’insertion au travail pour les nouveaux. Bien sûr, la question salariale est en jeu, mais pouvoir aspirer un jour à la stabilité professionnelle est aussi très important quand on investit temps et énergie dans une carrière aussi exigeante que l’enseignement », a tenu à ajouter M. Richard Goldfinch, président de l’APEQ (QPAT).