Un mot de la présidente pour la Journée internationale de l’alphabétisation

8 septembre 2014

Comme vous le savez sans doute, le 8 septembre est la Journée internationale de l’alphabétisation. Il s’agit d’une journée spéciale pour tous ceux et celles qui ont la chance de travailler dans le monde de l’éducation et, particulièrement, pour les enseignantes et enseignants à la formation générale des adultes (FGA).

Au Québec, c’est plus de 800 000 adultes qui éprouvent des difficultés importantes à lire. Bien qu’il s’agisse d’un secteur d’enseignement méconnu, la formation générale des adultes joue un rôle essentiel auprès de cette clientèle vulnérable. C’est un secteur où la précarité est très présente pour les enseignantes et enseignants, et où les élèves ont souvent un cheminement difficile dans leur vie personnelle et dans leur parcours scolaire. Malgré ces conditions parfois ardues, les enseignantes et enseignants qui y travaillent permettent chaque année à des milliers d’adultes québécois d’améliorer leurs compétences et, par le fait même, de gagner ou de retrouver confiance en eux. À ces enseignantes et enseignants passionnés, je lève mon chapeau !

Pour une douzième année consécutive, cette journée spéciale du 8 septembre est aussi l’occasion pour la FSE de lancer son populaire concours d’écriture Ma plus belle histoire. Ce concours est une façon de donner la parole à ces gens qui choisissent, malgré de nombreuses embûches, de persévérer ou de se donner une deuxième chance en retournant sur les bancs d’école. C’est l’occasion aussi de rappeler à toute la population l’importance et la qualité du travail accompli chaque jour dans les écoles et les centres aux quatre coins du Québec.

Encore cette année, nous invitons tous les élèves inscrits à un programme de formation générale des adultes dans un centre représenté par la FSE à participer au concours.

En cette période où l’on parle abondamment de décrochage scolaire et de compressions en éducation, prenons le temps de nous attarder à ces belles réussites. Prenons le temps de féliciter ces adultes persévérants et courageux, et de remercier ces enseignantes et enseignants qui les accompagnent. Participer à Ma plus belle histoire, c’est une belle façon de leur rendre hommage !

 

Josée Scalabrini, présidente de la FSE