Réforme de l’éducation

16 octobre 2007

Au-delà d’une réflexion, des actions urgentes s’imposent

Québec, le 16 octobre 2007. – « Après avoir pris connaissance des propos de la ministre Courchesne rapportés dans le quotidien Le Devoir, aujourd’hui, on constate avec une certaine satisfaction que notre discours a commencé à porter ses fruits et que la ministre est ouverte à l’idée d’apporter des changements de fond comme nous le réclamions haut et fort à la Table de pilotage et sur toutes les tribunes. Espérons maintenant qu’elle joigne les actions aux paroles et qu’elle ne le fasse pas en alourdissant le fardeau des enseignants en matière d’évaluation », a déclaré Mme Paula Duguay, vice-présidente de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ).

Depuis plusieurs années, la FSE réclame, entre autres, une révision significative des programmes et de la Politique d’évaluation des apprentissages afin de déterminer avec plus de précision la place incontournable des connaissances dans l’évaluation des apprentissages, permettant ainsi le recentrage sur les contenus disciplinaires. Bref, la FSE réclame de « Réformer la réforme, ça presse », comme son slogan l’indique. La FSE dénonce également les dérives successives associées à l’implantation de la réforme, dont le dernier exemple est l’arrivée du bulletin chiffré qui se fait dans un contexte de confusion et de cafouillage. 

« Quand on se rappelle qu’à l’origine la réforme a été mise en place pour recentrer les apprentissages sur l’essentiel, particulièrement dans les matières de base comme le français, tout le monde est à même de constater aujourd’hui l’ampleur de la dérive en cours à partir des propos de la ministre. Nous sommes donc encouragés à tout le moins par la prise de conscience manifestée par la ministre Courchesne. Cependant, des actions concrètes doivent être posées rapidement, c’est plus qu’urgent et plus que nécessaire », a conclu Mme Duguay.

 

Profil de la FSE

La Fédération des syndicats de l’enseignement est affiliée à la Centrale des syndicats du Québec. Elle est formée de la plupart des syndicats d’enseignantes et d’enseignants de commissions scolaires du Québec. Elle négocie en cartel avec l’Association provinciale des enseignantes et enseignants du Québec, son pendant vis-à-vis des commissions scolaires anglophones. Elle compte près de 60 000 membres.

 

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Source :          Sylvie Lemieux

                        Attachée de presse de la FSE-CSQ

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