Moyens de pression
27 octobre 2005
L’Halloween et le boycott enseignant
Québec, le 27 octobre 2005. — La Fédération des syndicats de l’enseignement (CSQ) tient, à l’occasion de l’Halloween, à réitérer certaines des décisions qu’elle a adoptées dans son plan d’action.
L’organisation des diverses fêtes (Halloween, Noël) doit être restreinte à l’intérieur de la classe
Nous ne voulons pas participer à des partys à la grandeur de l’école, mais préserver le lien privilégié qui doit s’établir entre chaque enseignante ou enseignant et les élèves dont il a la charge. Il n’est pas prévu d’empêcher les enfants de se costumer, même si dans le passé, pour des raisons logistiques (perte ou bris du costume) tout à fait étrangères à des moyens de pression, des enseignantes et enseignants ont pu suggérer ou demander qu’on insiste plus sur le maquillage que sur des costumes élaborés, notamment chez les plus petits.
Nous avons, le 25 octobre, réitéré à nos affiliés cette interprétation et nous avons pu vérifier qu’elle était bien comprise partout, sauf de rares exceptions.
Les événements à caractère humanitaire ne sont pas touchés
En particulier la collecte de l’UNICEF, à l’occasion de l’Halloween, est exclue de nos moyens de pression. Par contre, notre responsable à l’action, Pierre Lanthier, mis au fait que certaines directions d’école auraient compris que cette activité ne pourrait pas avoir lieu cette année, a écrit à tous nos affiliés, le 9 septembre, corrigeant cette fausse impression et invitant nos responsables locaux à » confirmer avec vos personnes déléguées que l’activité en question ne sera pas boycottée. Aussi, il serait peut-être utile de faire connaître notre position par rapport aux activités à caractère humanitaire à votre commission scolaire, afin d’éviter certaines erreurs dans l’interprétation de notre plan de mobilisation « . Cet élément nous semble maintenant bien compris partout.
Et les exceptions ?
Il peut arriver que de nos membres aient interprété différemment, et de bonne foi, des éléments de notre plan d’action. Nous ne voulons certainement pas les blâmer ou leur en tenir rigueur, mais plutôt les inviter à s’en tenir aux décisions adoptées par nos instances et leurs représentants. D’autres n’ont jamais organisé d’activités spéciales à l’occasion de l’Halloween, ce qui reste leur droit le plus strict.
Le plan d’action de la FSE, Le Grand dérangement, rebaptisé La Grande tourmente, est affiché sur le site de la FSE depuis plusieurs mois. On pourra en consulter en particulier les éléments 3 b) et 4 e) pour se convaincre que cette mise au point n’est pas opportuniste.
http://www.fse.qc.net/stock/fra/doc902-2893.pdf
Rappelons que ces actions sont en appui à une négociation qui a connu deux échecs, en juin et en septembre, à cause de l’intransigeance gouvernementale, et que la convention collective est échue depuis près de deux ans et demi, au-delà d’une prolongation d’un an, de juin 2002 à juin 2003, consentie en vain pour permettre le règlement du dossier de l’équité salariale. Les enseignantes et enseignants ressentent le mépris que leur manifeste la partie patronale.
La Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE) est une organisation formée de l’ensemble des syndicats d’enseignement des commissions scolaires francophones du Québec. Elle représente plus de 80 000 enseignantes et enseignants à l’éducation préscolaire, à l’enseignement primaire et secondaire de même qu’aux secteurs de l’éducation des adultes et de la formation professionnelle. La FSE est affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ). Elle négocie en cartel avec l’Association provinciale des enseignantes et enseignants du Québec, qui représente le personnel enseignant des commissions scolaires anglophones.
Pour information : Jean Laporte, attaché de presse de la FSE
(418) 563-7193