Plan d’action éducation, emploi et productivité
16 avril 2008
La CSQ et la FSE se réjouissent que le MELS reprenne le leadership de la formation de la main-d’œuvre
Québec, le 16 avril 2008. – Réagissant au plan d’action éducation, emploi et productivité dans le secteur de la formation professionnelle et technique et de l’éducation des adultes présenté par la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS), la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) se réjouissent que le MELS reprenne enfin le leadership de la formation de la main-d’œuvre. Depuis quelques années, les deux organisations déploraient que ce soit le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale qui en assurait davantage la maîtrise d’œuvre. Malgré quelques réserves, ce plan d’action représente dans son ensemble une première bouffée d’air frais pour des secteurs dont les besoins sont tout simplement immenses et pour lesquels, tant la CSQ que la FSE, ont fait d’innombrables représentations depuis plusieurs années.
Les organisations syndicales saluent le soutien accordé pour la constitution possible de groupes de taille réduite en formation professionnelle dans les régions en décroissance démographique. « Nous souhaitons que cette avenue puisse également s’appliquer à la formation technique aux prises avec les mêmes problématiques quant à la décroissance démographique des régions », affirme Diane Charlebois, vice-présidente de la CSQ.
Cependant, la CSQ considère louable la mise en œuvre d’un plan d’intervention visant à accroître de 2 000 par année le nombre de jeunes en formation professionnelle pour autant que l’on maintienne la valorisation du secteur de la formation professionnelle.
En ce qui a trait à la formation de courte durée, les organisations syndicales jugent qu’il serait important que celle-ci soit reconnue et puisse mener à une reconnaissance officielle. Également, elles trouvent intéressant l’accès plus rapide à la formation d’appoint pour les personnes immigrantes formées hors du Québec dans le but de résorber le taux de chômage de ces personnes.
À l’éducation des adultes, l’ajout de 90 millions de dollars sur cinq ans représente sans contredit un gain majeur que les représentants syndicaux souhaitent souligner, malgré des informations qui restent encore à préciser. « D’une part, nous espérons que ces sommes importantes représentent de réels ajouts et d’autre part, qu’elles iront pour des services directs aux élèves, que ce soit pour améliorer le soutien accordé aux élèves en difficulté du secteur adulte, pour diminuer de façon substantielle la taille des groupes qui s’y retrouvent ou encore pour fournir au personnel enseignant les outils d’apprentissage et d’évaluation demandés et attendus », a déclaré Mme Paula Duguay, vice-présidente de la FSE.
Par ailleurs, la CSQ et la FSE sont ravies de retrouver dans le plan d’action une mesure de soutien destinée à l’éducation des adultes autochtones. « À tout le moins, c’est un début de reconnaissance concrète des besoins des autochtones en matière d’éducation », a ajouté Mme Duguay.
« Finalement, nous souhaitons que les sommes dégagées pour ce plan d’action soient non seulement dédiées, mais également qu’il y ait une reddition de compte de la part des commissions scolaires quant à la façon qu’elles seront dépensées », ont conclu Mme Charlebois et Mme Duguay.
Profils de la CSQ et de la FSE
La CSQ représente quelque 160 000 membres, dont plus de 100 000 dans le secteur de l’éducation. La FSE est affiliée à la CSQ. Elle est formée de la plupart des syndicats d’enseignantes et d’enseignants de commissions scolaires du Québec et elle compte environ 60 000 membres.
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Renseignements : Marjolaine Perreault
Attachée de presse CSQ
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Sylvie Lemieux
Attachée de presse FSE
Tél. cell. : (418) 563-7193