Violence en milieu de travail
Le personnel enseignant est le plus à risque, après le personnel de la santé, avec 21 % des réclamations à la CNESST : une augmentation de 48 % en 10 ans!
Entre septembre 2024 et avril 2025, c’est 52% des enseignantes et enseignants qui ont été victime de violence.
De ce nombre 68 % en ont vécu au moins une fois par mois, et 38 % au moins une fois par semaine.
La violence en milieu de travail prend plusieurs formes : rumeurs, insultes, injures, menaces, humiliation, remarques sexistes ou discriminatoires, dommages matériels, vandalisme, bousculades. Elles peuvent provenir de collègues, d’élèves – même des plus jeunes – ou de membres de leur famille.
Ces données illustrent l’urgence d’enrayer la situation de la violence subie dans nos établissements scolaires, surtout dans le contexte de pénurie que nous connaissons.
Vous pensez en être victime? La FSE-CSQ et ses syndicats affiliés sont là pour vous accompagner. Vous trouverez ici plus de renseignements sur vos droits et obligations à cet égard, de même que les recours possibles afin de dénoncer.
La FSE-CSQ invite donc le personnel enseignant à signaler tout acte de violence qu’il subit en remplissant un registre d’accidents ou d’incidents, ainsi qu’en informant la direction de l’établissement et son syndicat.
Pour tout savoir, consultez le microsite de la CSQ pour agir contre la violence en milieu scolaire . Par ailleurs, la CSQ et ses fédérations ont travaillé avec le ministère de l’Éducation pour concevoir un protocole d’actions pour contrer la violence.
La banalisation de la violence, c’est maintenant que ça s’arrête!
Documents pertinents
- La banalisation de la violence, c’est maintenant que ça s’arrête! | Affiche
- La banalisation de la violence, c’est maintenant que ça s’arrête! | Dépêche FSE
- La cyberintimidation envers le personnel enseignant, un phénomène qui prend de l’ampleur
- Guide de prévention et d’intervention contre la violence envers le personnel de l’éducation (CSQ)