Enseignantes et enseignants de commissions scolaires
20 décembre 1999
Les discussions achoppent sur le manque de ressources pour les élèves en difficulté
Montréal, le 20 décembre 1999 – La présidente de la Fédération des syndicats de l’enseignement (CEQ) Johanne Fortier, en point de presse cet après-midi, a commenté l’état des travaux à la table sectorielle des enseignantes et enseignants de commissions scolaires. Elle a conclu que le défaut pour le gouvernement de concrétiser l’ajout de ressources enseignantes et spécialisées, pour les élèves en difficulté, compromettait à court terme tout espoir d’en venir à une entente globale. D’ultimes rencontres peuvent se dérouler en soirée pour tenter de dénouer l’impasse.
Les délégués au Conseil fédéral ont partagé à l’unanimité l’analyse du Comité exécutif. Ils ont constaté l’impossibilité de convenir d’un règlement satisfaisant à court terme et réitérer qu’une entente globale n’était possible qu’avec un accord sur les dossiers sectoriels prioritaires. Ils ont donc décidé de poursuivre et d’intensifier, dès le retour de janvier, les moyens de pression, dont le boycott de la réforme de l’éducation.
Pour Johanne Fortier, « Le gouvernement a un dernier effort à faire pour tenter de rallier le monde enseignant à son entente globale, et il ne porte pas sur les salaires mais bien sur la qualité des services offerts, tant aux élèves en difficulté, qu’à tous les autres. »
Pour information :
Jean Laporte
Attaché de presse FSE