Dans l'ouest de Montréal

Communiqué de presse

Communiqué de presse

Le personnel enseignant réclame l'appui de la commission scolaire, plutôt que la répression

Montréal, le 6 décembre 1999. - Les enseignantes et enseignants de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys profiteront de la réunion bimensuelle des commissaires, ce soir, pour leur signifier qu’ils s’attendent à plus d’ouverture de leur part dans le conflit qui oppose les enseignants au gouvernement du Québec.

Cette commission scolaire est une des seules au Québec à avoir imposé des représailles à la suite des moyens de pression. On a coupé une journée de salaire aux enseignantes et enseignants qui n’avaient pas remis aux parents la première communication écrite. Or la Commission scolaire doit savoir que son attitude est abusive et non fondée en droit, comme l’issue des griefs logés le démontrera.

Par ailleurs, les enseignantes et enseignants qui n’ont remis qu’aux parents les notes du premier bulletin sont menacés d’être coupés d’une journée additionnelle, et de poursuites devant les tribunaux.

La présidente du Syndicat de l’enseignement de l’Ouest de Montréal, Nicole Frascadore, et la présidente de la Fédération des syndicats de l’enseignement, Johanne Fortier, seront sur place pour rappeler aux élus scolaires qu’ils auraient plutôt intérêt à partager la revendication enseignante, qui vise essentiellement à assurer les services adéquats aux élèves en difficulté, en augmentant les ressources enseignantes, professionnelles et techniques.

D’autres volets des demandes touchent la diminution de la précarité, notamment dans le secteur de l’éducation des adultes et la formation professionnelle. Les enseignantes et enseignants veulent enfin faire reconnaître la valeur de leur travail, et son ampleur réelle, sur la base de données que les commissions scolaires ont déjà été appelées à valider en 1996.

Pour Mme Frascadore, le Syndicat n’exclut plus de cibler directement l’administration locale dans ses moyens de pression, si la commission scolaire persévère dans son attitude d’affrontement. La présidente de la Fédération des syndicats de l’enseignement, Johanne Fortier, qui interviendra en appui au syndicat local, rappellera que la Fédération des commissions scolaires a récemment déclaré qu’il est plus que temps de réinvestir en éducation et que les commissions scolaires sont en mesure de comprendre la pertinence et la justesse des revendications du personnel enseignant qui veulent pouvoir continuer d’offrir des services de qualité à tous les élèves et en particulier à ceux qui éprouvent des difficultés.

L’intervention aura lieu de 19 h 15 à 20 h 15, au 1100, boulevard de la Côte-Vertu, à Saint-Laurent. Les porte-parole syndicales se rendront disponibles pour les médias à l’issue de leur participation à cette rencontre.

Pour information :

Jean Laporte
Attaché de presse FSE (CEQ)
418 563-7193

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